Après cette période de confinement dont les dates n’ont sûrement pas été choisies par des pêcheurs de truites! il s’agissait quasiment d’une réouverture de la pêche. La fréquentation de la rivière a confirmé que nombre de pêcheurs étaient en manque après cette période d’abstinence forcée. Il s’est pris de belles truites, mais avec les faibles débits, celles-ci ont rapidement compris la musique.
Du côté des ombres, les populations sont visiblement en hausse, ce qui était pressenti en fin de saison dernière. De belles pêches y compris en sèche ont été réalisées, mais pour cela il fallait se jouer de la bourre de peuplier, enfin terminée et surtout du vent présent quasiment tous les jours.
Avec le soleil très présent , les éclosions sont très réduites, et il ne faut pas rater les bons créneaux.
Le soleil a déjà ramené beaucoup de monde sur la rivière, laissant croire parfois que l’été est déjà là.
Les débits sont déjà très faibles, et à cela il faut rajouter un phénomène devenu récurrent ,des baisses du débit qui ne font qu’aggraver les dommages sur l’ensemble de la faune de la rivière, poissons, mais aussi invertébrés. Les AAPPMA de la Basse rivière d’Ain et la Fédération de pêche ont déjà dénoncé ces mouvements d’eau et demandé à plusieurs reprises à l’administration les causes de ceux-ci.
Pendant le confinement, certains ont pu pêcher en tout tranquillité, ce sont les Harles bièvres. Il n’y a qu’à voir les nombreux ombres marqués vers la queue pour prendre conscience des dégâts que font ces oiseaux. Ce n’est que la partie visible de leur prédation sur les plus gros sujets, qu’il ne peuvent manger. Ces blessures sont une porte d’entrée privilégiée pour les infections (voir photo ci-dessous). Quant à la part d’ombrets consommés par les Harles, elle ne doit cesser d’augmenter vu les nichées observées.