Espèces invasives, harles, cormorans et … silures.

4 silures pris en 1h à Giron

Au rayon des mauvaises nouvelles : les harles bièvres (et quelques cormorans retardataires) ont été présents ce printemps sur la rivière et notamment à proximité des frayères d’ombres.

L’AUPRA continue de demander des mesures concrètes pour limiter cette invasion de harles bièvres dont certaines femelles sont déjà accompagnées par leur abondante progéniture qui pille quotidiennement les poissonnets et les alevins sur les bordures de la BRA.

Autre phénomène inquiétant : les silures de plus en plus présents sur les spots auparavant fréquentés par les truites (fosses, embâcles et enrochements).

Dans une même fosse profonde, pas moins de 17 silures ont déjà été sortis ce printemps. Les contenus stomacaux de ces spécimens de 70 à 120 cm ont révélé la présence de vairons, chabots et loches ! C’est dire si ces silures très opportunistes s’attaquent à toutes les espèces y compris celles de très petite taille en plus des proies de taille correspondant plus à leurs habitudes comme les chevesnes, barbeaux et truites de ce secteur.

Là encore, l’AUPRA demande des mesures pour limiter cette espèce invasive en grande partie introduite soit directement dans la rivière soit dans les plans d’eau avoisinants qui communiquent avec la BRA lors des grosses crues (2018 et 2021).

De grâce, n’introduisez pas de silures dans la BRA et ne relâchez pas ceux que vous y pêcherez.

Quand on voit que certains ont introduit des silures jusqu’en Corse dans des rivières à truites (la Gravona), il est grand temps que nos dirigeants s’inquiètent de cette pratique illégale.