Tous ces ouvrages ont pour conséquence de bloquer le transit des matériaux (graviers et galets) s’effectuant naturellement de l’amont vers l’aval au gré des crues et ainsi provoquent l’enfoncement du lit de la rivière. Ainsi, à l’aval des barrages, les granulats emportés par les crues ne sont donc pas remplacés, laissant apparaître les plaques d’argile communément appelées marnes . Par un phénomène de vases communiquant la nappe phréatique s’abaisse.
Les données hydrologiques de la basse rivière d’Ain.
- Le bassin versant: environ 1500km²
- Le débit moyen annuel est très variable. 190m3/s en 1970, 60m3/s en 1964 la moyenne établie de 1960 à 1980 est de 120m3/s. En résumé de grandes amplitudes de débit au cours des années
- les grandes crues (débits à Pont de Chazey)
- février 1957 2550 m3/s
- février 1990 1910 m3/s
- janvier 2018 1430 m3/s
- Crue biennale=950m3/s
- Crue quinquennale=1440m3/s
- Crue décennale=1750 m3/s
- Crue cinquantenale=2500m3/s
- Crue centenale = 2750m3/s
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